
Mauvaise nouvelle pour les propriétaires d’assurance vie : Selon les calculs de la Fédération des personnes assurées, les clients reçoivent parfois près de 50 % de moins que ce qui avait été promis à l’origine. Et ce, malgré des taux d’intérêt garantis encore généreux.
Les protecteurs des consommateurs déconseillent depuis longtemps la souscription d’une police d’assurance vie classique pour la prévoyance vieillesse. D’une part, parce que la part des cotisations n’est pas entièrement consacrée à la prévoyance vieillesse, mais aussi à la protection des survivants et, d’autre part, parce que le rendement des produits est considérablement réduit par des coûts administratifs et de distribution élevés ainsi que par des commissions.
Actuellement, ce problème est aggravé par un taux d’intérêt garanti de seulement 0,9 %. Cette garantie minimale est bien sûr due à la phase de faible taux d’intérêt – et à la politique d’investissement des assureurs. Les propriétaires de tels contrats peuvent parfois être heureux dans de telles conditions, s’ils ont à nouveau payé les contributions après les coûts.
Probablement celui qui a un contrat plus ancien – jusqu’à il y a quelques années, un taux d’intérêt garanti allant jusqu’à quatre pour cent était encore disponible. Malheureusement, la rentabilité est également limitée pour les contrats plus anciens. Avec l’entrée en vigueur de la réforme visant à stabiliser les assureurs-vie, non seulement le taux d’intérêt garanti a été réduit pièce par pièce, mais la participation aux réserves d’évaluation a également changé. Afin d’alléger la charge des assureurs-vie dans la phase actuelle de faible taux d’intérêt, les réserves provenant des placements à taux fixe ne doivent pas être prises en compte depuis l’entrée en vigueur de la réforme, le 7 août 2014. Au grand dam des épargnants, cela peut s’élever à plusieurs milliers d’euros par contrat.